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http://hdl.handle.net/123456789/831
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Titre: | Mythe et quête identitaire dans le roman de Fatéma Bakhaï Un oued pour la mémoire. |
Auteur(s): | OULHACI, Nassima MOKADDEM, Khedidja |
Date de publication: | 2-jui-2012 |
Résumé: | L’homme est acculé à retourner sur ses pas pour situer son action dont sa
personnalité est le substrat. Il a besoin de comprendre d’où il vient pour mieux appréhender son devenir, et l’envisager avec sérénité. Les peuples ont su par inspiration contourner les difficultés. Depuis les
temps les plus reculés, chacun a essaye de transmettre sa descendance sa propre
histoire. Le conte (oral) était né, avait grandi, sans jamais mourir. La romancière Fatéma Bakhaï poursuit son exploration de l histoire dans un oued pour la mémoire.
Elle y met en scène une fillette Aicha, attentive aux récits de son grand
père et d’un passe mythique où l histoire familiale, celle des lieux et des
légendes prends vie sous nos yeux, victime de l’occupation coloniale. Cette fillette devenus grand mère son tour, transmettra Mounia ce qu’elle a reçu en héritage de récits fabuleux et qu’a son tour mettra par écrit. Si tous les ingrédients d’une quête sont réunis ici, peut-on dire alors que
par le biais de ce récit fictif, l’auteure fait réellement œuvre de transmission
ainsi qu’elle l’affirme et le revendique ?
Quels procédés littéraires sont mis en œuvre pour mener à bien son projet
d’écriture ? Sa démarche vise-t-elle de ce fait à poser les jalons d’une conquête ou
plutôt d’une reconquête identitaire nationale? N’y aurait-il pas là, une quête encore plus souterraine qui viserait à cerner
les contours d’une autre identité confisquée, celle de la femme ?
L’intitulé que nous avons retenu pour notre travail de recherche, à savoir
« Mythe et quête identitaire » dans le roman « Un oued, pour la mémoire », de
Fatéma Bakhaï », nous a conduit à prospecter non seulement dans les champs de
la linguistique et de la narratologie, mais aussi dans le champ de la sociologie,
de l’histoire, et parfois même dans le domaine de l’anthropologie sociale.
La vie retrouve toujours ses droits, quelques soient les vicissitudes
auxquelles l’individu est confronté,.
C’est sur ce message positif que nous transmet la romancière que nous voulons conclure ce travail de recherche. En soulignant une fois encore que loin
d’être un texte clos, cet ouvrage s’ouvre sur l’avenir. Et enfin, comment ne pas voir dans le personnage de Mounia, qui veut
partir « pour apprendre, disait-elle, à conter des histoires » une image en miroir
des femmes qui écrivent aujourd’hui en Algérie, qui investissent le champ de la
parole publique pour affirmer leur présence au monde ? |
URI/URL: | http://hdl.handle.net/123456789/831 |
Collection(s) : | Langue et Littérature Française
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