Comparaison entre les formations végétales de Quercus ilex L. et Pinus halepensis Mill. Dans les monts de tessala et valorisation de l’espèce Rubus ulmifolius Schott.

Abstract

La présente étude cherche à caractériser les biotopes occupés par le chêne vert (Quercus ilex L.) et le pin d’Alep (Pinus halepensis Mill.) dans les monts de Tessala, cette dernière est caractérisée par une richesse spécifique remarquable, soumit continuellement à des pressions anthropozoogènes croissantes et incontrôlées. L’objectif principal de cette étude s’inscrit dans le cadre d’une comparaison entre les deux espèces du point de vue richesse spécifique, et la valorisation d’une plante de leur cortège floristique : la ronce (Rubusulmifolius Schott.). Un diagnostic exhaustif à été effectué comprenant: des analyses pédologiques, d’autres floristiques et des études statistiques. Nous nous sommes intéressés aussi à valoriser les produits naturels des feuilles, des tiges et des fruits de Rubus ulmifolius Schott.. Les relevés floristiques sous les deux formations végétales de chêne vert et de pin d’Alep des monts de Tessala ne révèlent pas de contraste élevé. Le dosage de quelques polyphénols (phénols totaux, flavonoïdes, tanins condensés et tanins hydrolysables) approuve une très grande variation dans leurs concentrations dans les feuilles, les fleurs et les fruits. La quantification des polysaccharides pariétaux dénote la richesse de notre espèce en cellulose qui pourrait être valorisée dans divers domaine. L’anatomie et l’histologie des feuilles, des tiges et des racines nous ont permis d’identifier les différents tissus formant ces organes, tel que les méristèmes,les trihchomes, les vaissaux conducteurs, les tiges étoilées de Rubus et des rosaceae. Ces résultats obtenues démontrent encore une fois ce qui a été dit sur le mont de Tessala, entre autre sur sa biodiversité, sa richesse spécifique et ses capacités thérapeutiques de ses plantes médicinales notamment dans notre plante étudiée Rubus ulmifolius Schott. qui est riche en principes actifs. Cela nous donne de grandes voies de recherche aussi des perspectives pour l’avenir en ce qui concerne la phytochimie et la phytopharmacie.