DSpace
 

Dspace de universite Djillali Liabes de SBA >
Thèse de Doctorat de 3ème cycle (LMD) >
Sciences Biologiques >

Veuillez utiliser cette adresse pour citer ce document : http://hdl.handle.net/123456789/2168

Titre: Autogreffe de cellules souches hématopoïétiques après intensification thérapeutique chez des patients atteints de myélome multiple dans l’Ouest Algérien: Etat des lieux et facteurs pronostiques de la survie.
Auteur(s): MOHAMMADI, Latifa
Encadreur: MOULESSEHOUL, Soraya
Mots-clés: myélome multiple
profil clinico-épidémiologique
intensification thérapeutique
autogreffe
survie
facteur pronostique
A-LMR. myélome multiple
Date de publication: 13-avr-2017
Résumé: Le myélome multiple (MM) est une hémopathie maligne caractérisée par une prolifération clonale de plasmocytes malins. La survie des patients du MM s’est significativement améliorée, depuis la mise en place des traitements intensifs suivis d’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (ITS- ATG). Récemment, l’A-LMR (infused Autograft Lymphocyte-Monocyte Ratio) a été identifié comme un facteur pronostique dans la survie en post-autogreffe dans les hémopathies malignes. Notre objectif consiste d’une part à dresser le profil clinico-épidemiologique des patients atteints de MM bénéficiant d’une ITS-ATG et d’autre part à mettre en évidence une relation entre le facteur pronostique A-LMR et la survie en post-autogreffe dans le MM. Une étude rétrospective est réalisée sur 147 patients atteints de MM bénéficiant d’une ITS-ATG durant une période de 7 ans au niveau de l’EHU d’Oran. Le calcul d’A-LMR est obtenu par le nombre d’événements de lymphocytes et de monocytes acquis de 82 récoltes de cellules souches hématopoïétiques. Les résultats obtenus ont montré que l’âge moyen des patients est de 53 ans avec une prédominance masculine et un sex-ratio de 1,53. Un pic monoclonal à l’électrophorèse des protéines sériques a été noté chez 80.54% des cas dont IgG (61.04%), IgA (19.17%) et des chaînes légères (16,11%). Le myélogramme a révélé une infiltration supérieure à 10% dans 89,79% des cas. Selon la classification de Salmon et Durie, tous nos patients étaient classés au stade III. La durée moyenne de la survie globale était de trente mois (904 jours) et de 25 mois (688 jours) pour la survie sans progression (SSP). Aussi, les patients injectés avec un A-LMR≥1 ne présentent aucune différence significative de SSP avec les patients injectés avec un A-LMR<1 [médiane SSP non atteinte vs 1600 jours, à 1000-jours taux SSP de 75% contre 54%, p=0,57], aussi, la même constatation a été rapportée selon le statut de la maladie (RC vs TBRP) [médiane SSP non atteinte vs 1600 jours, à 1000-jours le taux SSP 70% vs 72%, p=0,26]. Dans l’Ouest Algérien, ce groupe de MM se présente par un polymorphisme tant sur le plan symptomatologique que biologique. Aussi, l’A-LMR ne prédit pas la survie chez les patients atteints de MM en post-autogreffe. L’amélioration des méthodes d’exploration du clone tumoral ouvre de nouvelles perspectives pour identifier de nouveaux biomarqueurs pronostiques plus performantes, afin qu’ils soient pris en compte dans les décisions thérapeutiques pour améliorer la qualité de vie des patients.
Description: Doctorat
URI/URL: http://hdl.handle.net/123456789/2168
Collection(s) :Sciences Biologiques

Fichier(s) constituant ce document :

Fichier Description TailleFormat
D3C_Sbio_MOHAMMADI_Latifa.pdf2,91 MBAdobe PDFVoir/Ouvrir
View Statistics

Tous les documents dans DSpace sont protégés par copyright, avec tous droits réservés.

 

Ce site utilise la plate-forme Dspace version 3.2-Copyright ©2014.